5/06/2011

Entreprendre l'Urbanisation de son SI

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Une mentalité de bâtisseurs

Il y a là peut-être une forme d'hommage du vice à la vertu, l'émergence d'une mentalité de bâtisseurs chez les informaticiens est récente, l'usage des années 70-80 de tout refaire de fond en comble (de manière quasi booléenne : tout ou rien) tous les 5 ou 6 ans les ayant pourvus alors d'une mentalité de nomades (et aussi de bricoleurs, le bricolage n'excluant pas le génie !).

Et c'est sans nul doute au regard de l'essor de cette mentalité de bâtisseurs que le terme d'urbanisme (des systèmes d'informations) prend tout son sens.


L'urbanisme, c'est quoi au fait ?

L'urbanisme, tel que défini dans son sens premier, concerne l'ensemble des études et des conceptions ayant pour objet l'implantation et l'aménagement des villes : Art d'organiser les agglomérations urbaines pour les adapter aux besoins de l'homme qui y habite et y exerce ses occupations. [Encyclopédie Quillet 1981]


Si l'urbanisme est ainsi devenu nécessaire à nos cités, c'est pour prendre en compte leur complexité, et gérer un patrimoine. La complexité de nos cités, et l'accumulation de patrimoine qu'elles représentent, est due tant à leur histoire qu'aux besoins divers des sociétés humaines qui les ont engendrées : historique de la construction, diversité des techniques, bâtiments classés à conserver, voirie, divers modes de transport (bus, métro…), adductions multiples (eau, électricité…), besoin social (crèches, écoles, santé,…), nécessité économique (emploi, commerces…), espaces verts, …


L'espace urbain doit être à même de s'adapter, se métamorphoser, évoluer, pour satisfaire les besoins. Ses différents aspects sont corrélés, s'influencent mutuellement les uns les autres. Il ne saurait y avoir d'évolution d'une partie sans répercussions sur le tout : la ville est un système de systèmes.


Et les systèmes d'information dans tout çà ?

Les systèmes d'information se retrouvent à la même enseigne que les systèmes urbains tels que nous venons de les décrire très sommairement :

    * ces systèmes ont eux aussi de nombreuses facettes, une complexité très grande, reflétant celle de l'organisation humaine qu'ils doivent servir ;
    * ces systèmes ont une histoire, certes beaucoup plus courte que celle de nos cités, mais une histoire mouvementée, pleine de bruits et de fureur, d'enthousiasme et d'erreurs, des premiers grands systèmes mainframe et terminal passif de la fin des années 60, aux architectures de service en technologies Internet du XXIème siècle.


Nous connaissons la ville moderne, qui intègre les quartiers renaissance, construits sur le bourg médiéval, qui s'est superposé au castrum romain ayant intégré la cité grecque qui a remplacé le village nuraghe … L'histoire y prend la forme d'une sédimentation.

Il y a là une petite différence avec les systèmes d'information. Pour eux, le nouveau ne se substitue pas nécessairement à l'ancien, le réduisant à l'état de vestige et de musée urbain, très souvent il s'y ajoute, s'y incorpore, s'y intègre : les nuraghes habitent et vivent toujours dans leur village, les grecs se rassemblent toujours sur l'agora, les romains vont au forum ou à leurs temples, les francs bourgeois tiennent leurs échoppes … et tous se croisent dans les venelles, rues, avenues de la ville et discutent aux terrasses des cafés (des tavernes) et à la piscine municipale (aux thermes) : une tour de Babel.



Gestion de patrimoine et agilité

S'il y a nécessité d'urbanisme, dans cette tour de Babel, c'est qu'il y a un double besoin :

    * celui de conserver, faire vivre et gérer au mieux un patrimoine jusqu'à l'échéance de son obsolescence effective ;
    * celui aussi de disposer d'un système d'information agile, capable d'évoluer vite et bien, en fonction de besoins changeants.

Les systèmes d'information ont connu parfois une croissance anarchique. Si les Etats modernes disposent d'un code de l'urbanisme et de services étatiques à même d'en assurer le respect des règles, donc de conserver une harmonie aux villes, tel n'est pas le cas pour les systèmes d'information.
Il faut donc rendre lisible ce qui est confus, pour pouvoir agir et changer efficacement ce qui ne convient pas : c'est le projet de l'urbaniste des systèmes d'information.

Et si j'urbanisais mon SI !
Suivons quelque temps le CIGREF (Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises) dans sa réflexion :

    " Les spécialistes des systèmes d'information ont choisi de dénommer urbanisation la démarche qui consiste à rendre un système d'information plus apte à servir la stratégie de l'entreprise et à anticiper les changements dans l'environnement de l'entreprise. …/… Le plan d'urbanisme du système d'information désigne l'agrégation de la définition du système d'information cible et des règles d'urbanisme avec la trajectoire à suivre pour atteindre ce système d'information cible. "
Avoir pour objectif d'urbaniser son système d'information c'est donc construire son plan d'urbanisme :
    * définir ce que doit être le système d'information cible, celui qui sera le plus apte à servir la stratégie, à satisfaire le besoin métier, en bref un système d'information aligné ;
    * définir des règles de construction qui permettent à ce système de ne pas reproduire les défauts de l'ancien et d'anticiper les changements, en bref un système d'information agile ;
    * déterminer la trajectoire permettant d'aller de l'ancien au nouveau, donc connaître l'ancien, et mettre en œuvre des critères de choix pour savoir par où commencer et par où finir.



Démarche

Les objectifs du plan d'urbanisme nécessitent donc :

    * d'abord d'auditer le système d'information existant pour savoir le degré d'urgence d'une urbanisation, quelques questions, comme en propose le CIGREF, permettent d'en avoir le cœur net, par exemple : - votre SI s'adapte-t-il vite à la sortie de nouveaux produits ? - votre SI s'adapte-t-il aisément à l'ouverture de nouveaux segments de marchés ? - votre SI peut-il fournir rapidement de nouveaux services aux directions opérationnelles, notamment dans une logique transversale ? - votre SI impose-t-il des ressaisies, une nécessité de dédoublonnages, des doubles vérifications, … ? - constatez-vous un surcoût d'exploitation et de maintenance (niveau métier et informatique) ? - constatez-vous une diminution voire une absence de maîtrise sur le système d'information ? - constatez-vous un accroissement des dysfonctionnements générés par l'augmentation de la complexité du système d'information ? - constatez-vous une difficulté à intégrer des technologies nouvelles ? - constatez-vous une dégradation de l'image de la DSI vis-à-vis des utilisateurs et des directions opérationnelles ? … Essayez de répondre, et tirez en vous-même la conclusion.
    * puis, si le plan d'urbanisme est nécessaire, construire une description complète (dont le niveau de complétude s'apprécie à l'aune des choix que doit informer cette description) du système d'information existant à un niveau fonctionnel, organisationnel, et technique ;
    * faire le lien entre
      - les objectifs de l'entreprise (actuels et futurs),
      - ses échanges et partenariats,
      - les événements métier qu'elle gère,
      - les acteurs internes et externes,
      - les informations manipulées,
      - les applications nécessaires et l'infrastructure technique qu'elles supposent, en articulant toutes ces notions dans une modélisation des processus métier cible de l'entreprise (en se limitant au niveau de détail qu'impose la nature des choix à faire et des décisions à prendre) ;
    * construire un plan de changement, technique, fonctionnel et organisationnel.


Charge

Cet investissement d'avenir coûtera de 50 à 200 jours de charge, et de 2 à 4 mois de délai selon la complexité de votre entreprise, votre niveau de maîtrise de votre système d'information, vos disponibilités.

5/05/2011

Etymologie : Consultant ou Consulté

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En respectant une étymologie stricte, un consultant serait quelqu'un qui consulte quelqu'un d'autre, qui demande un conseil. Or c'est l'inverse. Le consultant, c'est le consulté. Il est arrivé ici la même chose que dans le monde des prestations de service: le prestateur (celui qui accomplit la prestation) est devenu le prestataire (mot qui désignait plutôt le bénéficiaire de la prestation). Peu importe, l'usage prévaut sur l'étymologie, et l'essentiel est que tout le monde se comprenne. Et, dans un métier encore plus avide d'innovation verbale que d'innovation technologique, il aurait été trop simple, trop classique de se servir du vieux mot conseiller

Le rôle du consultant, dans le domaine des SI, est d'une manière ou d'une autre d'aider son client à mieux gouverner son système d'information. Mais ne parlez jamais de gouvernement à ce sujet, le mot est horriblement désuet. Ces dernières années, il convenait de dire gouvernance. À force d'être invoqué à tort et à travers, ce mot, à son tour, s'est beaucoup usé et pourrait bien tomber en disgrâce; maniez-le donc avec prudence. Aucun pronostic n'est fait quant à sa succession.

Ce qu'on peut généralement regretter, dans le monde du conseil en systèmes d'information, c'est une certaine propension à tordre le sens des mots, à recycler de vieux contenus dans de nouveaux mots, ou tout simplement à créer des mots vides de sens. Je pense en tout cas (déformation de juriste ?) que l'un des tous premiers devoirs du consultant, c'est de trouver le mot juste... ou de se taire. Je suis extrêmement dubitatif face à un consultant qui jongle avec un concept sans pouvoir le décrire dans le vocabulaire classique de sa langue maternelle. Cela veut souvent dire ou bien que le concept est mal défini, ou bien qu'il est repris sans être compris

5/04/2011

Conférence PMI : Lean Six Sigma appliqué aux Grands Projets - Mardi 10 Mai 2011

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Date et lieu :
Mardi 10 mai 2011 à 18h30 à la l'Espace Saint Martin - Metro/RER Chatelet.
DEBUT DE L'ACCUEIL à 18H30
DEBUT DE LA CONFERENCE A 19H00
Programme:
- 18h30 à 19h00: Accueil à l'espace Saint Martin.
- 19h00 à 21h00: Christian Mertz et Jean-Roch Houllier: Lean Six Sigma appliqué aux Grands Projets Informatiques: méthode et cas concrets.

Conférenciers :
Christian Mertz a créé la filiale France & Suisse du cabinet R&G Global Consultants en 2004.
Auparavant, il occupait des postes de direction dans des divisions industrielles et financières du groupe General Electric de 1998 à 2004 : Directeur Six Sigma & e-Business Europe GE Capital Real Estate, Directeur des Opérations Europe GE Lighting, « Master Black Belt » Manufacturing Europe GE Lighting. Il a démarré sa carrière en tant qu'Ingénieur et Responsable Qualité dans l'automobile et le médical de 1991 à 1997.

Il a une formation d'ingénieur de l'ESSTIN de Nancy et un MBA de l'IMD de Lausanne.

La société R&G améliore les performance de ses clients (industrie, finance et services), par une méthode analytique et participative qui combine et simplifie le meilleur des initiatives Six Sigma, Lean, Acceptation du Changement (CAP) et Work-Out, avec des consultants senior ayant tous occupé des postes opérationnels et mis en œuvre ces méthodologies.

www.rnggc.com

Jean-Roch Houllier, PMP, MGP, SSCBB, est actuellement Program Line Manager (PLM) au sein de THALES University.
Pendant environ une dizaine d'années, il a été amené à piloter des projets à dimension internationale. Les aspects suivi de réalisation, interculturalité, retour d'expérience et encadrement des équipes font écho à son goût prononcé pour le conseil, incluant des facettes telles que le mentorat et la formation, en lien avec son « métier » de chef de projet senior. Parmi ceux-ci, la dimension interculturelle, a fait l'objet de sa thèse professionnelle de mastère soutenue en 2008.

Par ailleurs, ce dernier est chercheur associé au sein du Muséum National d'Histoire Naturelle, en lien avec ses recherches sur la préhistoire et enseignant-vacataire pour HEC Paris et l'International Institute for Learning (IIL).

Project Management Institute (PMI) en France

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Le Project Management Institute (PMI) est une Fondée en 1969 par des chefs de projets, le PMI a pour vocation de développer et promouvoir les bonnes pratiques de management de projet à travers le monde.

En 2011, le PMI est la première association de management de projet avec :

    - 11 standards
    - 5 certifications professionnelles de qualité
    - Plus de 330 000 adhérents
    - Plus de 425 000 professionnels certifiés
    - Plus de 250 chapitres dans plus de 70 pays





Il existe trois chapitres en France :

    - PMI chapitre Paris Ile-de-France
    - PMI chapitre France Atlantique
    - PMI chapitre France Sud

L'activité de l'organisme repose entièrement sur la contribution bénévole de nos adhérents. Ils organisent des conférences, répondent, quand ils le peuvent, aux sollicitations des entreprises qui souhaitent connaître le PMI, ses référentiels (standards) et ses certifications.

Pourquoi les Directions des Systèmes d'Information sont utiles dans les Organisations?

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Aujourd'hui poussé dans un contexte de mondialisation des marchés, le rôle du Management peut-être défini selon trois axes au sein de l'entreprise : 
  1. Proposer une offre durablement compétitive et attractive de biens et services à ses clients actuels ou potentiels; 
  2. Réagencer en permanence les ressources pour que l'ensemble des activités dégage une marge durable destinée à financer sa survie et son développement;
  3. Déployer ses actions dans le respect de règles et d'obligations de diverses natures; 
Quels que soient sa taille, sa finalité ou ses moyens, toute organisation humaine dispose d'un SI pour supporter ses activités internes et ses échanges avec l'extérieur. 
 
Indépendamment de l'évolution des moyens et dispositifs techniques, on observe que la structure du cycle de l'information partagée est par essence pérenne.

La nature du cycle de l'information est donc un processus comportant plusieurs moments de nature différente. Mais ce sont surtout les enchaînements et synchronisations entre ces étapes qui font la complexité de la maîtrise de ce cycle. En effet, quatre variables sont à prendre en compte : 
  1. Multiplicité des parties prenantes et leur situation interne; 
  2. Nature des activités et processus de support; 
  3. Nombre et dispersion des localisations géographiques; 
  4. Transformations induites ou rendues possibles par les NTIC; 
Chaque entreprise est dotée d'un schéma organisationnel spécifique qui structure les relations entre ses activités (chaîne des valeurs de Porter), ses sites géographiques et les parties prenantes internes mais aussi externes. Ces visions et ces choix seront une combinaison de volontés et de contraintes >> notion d'une géographie « choisie » mais aussi d'une géographie « subie ». 
 

Il convient d'analyser les caractéristiques de la manœuvre de l'entreprise et les contributions du SI à son efficience. 
  • Un directeur commercial vous dira que c'est lorsque le besoin naît dans la tête du client qu'il faut être capable de le drainer vers l'offre de l'entreprise.  
  • Un responsable du SAV vous dira qu'il a besoin d'une traçabilité pluriannuelle pour gérer correctement les effets d'une garantie que l'entreprise offre à ses clients ou pour intégrer les effets d'une réglementation européenne modifiant la durée des contrôles possibles sur les marchandises expédiées. 
  • Un auditeur financier vous dira qu'il est nécessaire de réactiver certaines données datant d'exercices fiscaux antérieurs pour mener à bien un processus de contrôle précédant une opération de fusion-acquisition. 
    Le périmètre réel du cycle de l'information utile à l'organisation va donc bien au delà de la prise en charge informatisée des données lors de la saisie initiale et de la production et la restitution informatisées des données.

    Il démarre en amont et se prolonge en aval de l'espace classiquement et formellement affecté à l'informatisation officielle. L'existence d'un déficit de couverture entre les évènements de la vie réelle et les systèmes officiels (zone « le périmètre formel ») est une source de déphasage entre d'une part les normes et les procédures; et d'autre part les exigences des fonctionnements opérationnelles.

    La Direction des Systèmes d'information et de l'Organisation (DSIO) est l'organe  responsable de mettre en cohérence la stratégie du système d'information (et de la logistique) avec la stratégie d'entreprise, c'est-à-dire de maintenir l'écart le plus faible possible à tous les niveaux hiérarchiques de l'entreprise afin d'assurer l'adoption d'une Stratégie Corporate jusque dans sa ligne de commandement dite opérationnelle, et ce par l'utilisation de la Technologie et de la modification de la Structure interne (Organisation) en vue d'une meilleure efficacité et maniabilité.

    SIRH, solution à l'absentéisme (by Adequasys)

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    Les constats

    Selon Alma Consulting Group, le taux d’absentéisme a atteint, en 2009, une moyenne de 17.8 jours par salarié (soit un taux de 4.85%) c'est-à-dire 4.3 jours d’absence supplémentaires par rapport à 2008. Suite à la crise économique, les salariés sont de plus en plus démotivés (25%), se sentent de moins en moins impliqués (22% d’entre eux), n’ont plus l’impression de faire partie de leur structure (13%) ou font face à des problèmes relationnels avec leur équipe de travail (11%).

    Les causes de l’absentéisme sont nombreuses : Si la majorité des absences est liée à la sphère privée, d’autres peuvent être liées à la vie professionnelle. On note, enfin, une recrudescence de l’absence dite de « confort », abusive et choisie délibérément par le salarié. Néanmoins, il existe un taux d’absentéisme normal et incompressible (congés parentaux, RTT...). Aussi est-il important de connaître les variables sur lesquelles on peut agir, et de savoir comment, quand et chez qui se manifeste l’absentéisme : retards, accidents de travail, maladies professionnelles, chez les managers, ouvriers, salariés de plus de 55 ans, par rapport à l’organisation et aux conditions de travail…

    La place du stress au travail ? Actuellement, presque la moitié des arrêts maladies seraient dus à un niveau de stress trop élevé au sein de l’entreprise : environnement malsain entre collaborateurs, bouleversement personnel ou professionnel ou encore objectifs irréalisables. Ainsi, les salariés ne travailleraient qu’à 80% de leur potentiel, et au final, ce serait 40 jours dans l’année pour lesquels ils seraient payés « à ne rien faire ».

    • Les conséquences

    En plus de désorganiser la structure de l’entreprise, l’absentéisme engendre de nombreux frais : maintien du salaire, baisse de la productivité de l’entreprise, augmentation des assurances. En cas de prolongation de l’absence, il faut penser à l’embauche d’intérimaires, qui revient très chère. En moyenne, un taux d’absentéisme de 1% coûte 1% de la masse salariale. A moyen terme, cela a un impact sur l’image de marque de l’entreprise. Par ailleurs, on a pu constater un phénomène de contagion : sans réaction de l’entreprise, la multiplication des absences se poursuivra.

    • Quelles sont les mesures qui ont déjà été prises ?

    Du côté des entreprises, on utilise les mesures répressives telles que le versement de primes de présentéisme, pour inciter les salariés à être plus présents. Malheureusement, cela a engendré de mauvais réflexes, à savoir l’abandon de la prime au profit d’absences ou la recherche à tout prix de cette prime, au détriment de la santé. Par ailleurs, cela pénalise les salariés qui doivent s’absenter pour des raisons justifiées. En outre, les entreprises pratiquent les contre visites systématiques pour vérifier la véracité des propos du malade, mais c’eut pour conséquence d’engendrer un climat de méfiance.

    Un dialogue doit s’instaurer au retour du salarié : Il s’agit d’abord de réintégrer le salarié lors d’un entretien informel, pour prendre de ses nouvelles et l’informer des actions menées durant son absence. Par la suite, il faut comprendre les motifs de son absence, afin d’éviter toute rechute. En aucun cas il ne s’agit de blâmer, mais plutôt de montrer que le salarié a sa place au sein de l’entreprise. Il ne faut pas hésiter à poser des questions pour connaître le malaise éventuel et permettre de répondre aux attentes de chacun, car une mesure collective n’est pas la meilleure solution à retenir. En cas d’absence pour une raison familiale ou de santé, il est important de déculpabiliser le salarié. Apprendre à mieux connaître ses employés permet d’anticiper de nouvelles absences.


    Comment une solution informatique peut-elle aider à résoudre des problèmes d’ordre psychologique ?

    De manière générale, ce sont les économies réalisables vis-à-vis des primes d’assurance, qui encouragent les entreprises à investir pour une meilleure gestion des absences.

    Créé à l’origine pour une meilleure gestion des tâches administratives quotidiennes, le SIRH est apparu comme un instrument indispensable au bon fonctionnement du département RH, qui a su s’adapter à ses nouveaux défis. L’un d’eux est la lutte contre l’absentéisme, considéré comme le maux du XXIème siècle des entreprises. En effet, si des logiciels sont déjà capables de traiter des données d’ordre matériel (paiements, emploi du temps), pourquoi ne permettraient-ils pas de traiter des données plus « humaines » ? L’utilisation de l’informatique a déjà permis de réduire de 10% les absences lorsqu’elles peuvent être détectées à l’avance.

    Savoir maîtriser l’absentéisme au sein de sa société est un rôle essentiel du département RH. Il faut pouvoir identifier et mettre en avant les coûts effectifs de ses absences, et ce en présence des salariés. L’absentéisme ne doit plus rester un sujet tabou. Un système informatique pourrait effectuer de manière complète un bilan des problèmes éprouvés au sein de la société. Par ailleurs, il permettrait de distinguer les absences dites normales (congés acceptés, jours de formation…) des absences impromptues, et d’adapter une réponse en fonction de la situation (gestion du planning). Grâce à ces bases de données chiffrées, les managers ou responsables RH seraient en mesure de détecter les malaises au sein de leur service (une hausse de l’absentéisme depuis l’arrivée d’un nouveau collègue ?). Des réunions mensuelles donneraient l’occasion de faire le point au sein de l’équipe et d’appréhender les futures difficultés.

    Après analyse des données, il faut émettre des hypothèses quant aux causes de l’absentéisme trop élevé, et enfin, valider les dites hypothèses sur le terrain, en prenant du temps avec les services concernés. L’entreprise devra être à même de déterminer les outils de management appropriés, pour mieux régler le phénomène de l’absentéisme. Une solution efficace doit aussi permettre de créer un réseau de spécialistes de la santé (contacts de médecins ou organismes de prévention). Enfin, cela doit permettre de créer un management particulier dédié à la santé et adapté aux besoins de l’entreprise et à chacun de ses salariés : comment gérer les absents, promouvoir la santé dans l’entreprise. Cela est aussi valable pour le stress au travail, par la création de dialogue entre le manager et ses équipes, ou avec des spécialistes. Les RH jouent donc un rôle majeur pour la création d’un environnement plus stable et serein : le sentiment d’être reconnu et écouté sans la peur de rattraper le retard accumulé.

    Le SIRH ne se cantonne donc plus à la gestion basique de données, mais devient un outil de détection plus complexe au bon fonctionnement de l’entreprise. Il passe du traitement d’informations à la prévision d’événements, réduisant ainsi les coûts d’adaptation de l’entreprise.

    Tableau : les jeunes diplômés et l'entreprise


    Ce tableau récapitulatif synthétise les informations recueillies lors des entretiens menés avec les jeunes diplômés et établit une vue des compétences attendues par l'entreprise selon les jeunes diplômés et de leurs conditions d'intégration et de travail.


    La Vision de l'entreprise par les jeunes diplômés
    Langues
    Fossé entre réalité et attentes
    Anglais + Espagnol/Allemand/Italien
    « Fossés réalité/attente destinés à être réduits»
    La réalité est souvent grisante/ décevante.
    Voyages
    Aspects positifs de la jeunesse
    Europe
    Les collaborateurs expliquent plus car les jeunes sont la relève de l'entreprise.
    Motivations
    Aspects négatifs de la jeunesse

    1./ Gagner leur vie (salaires, avantages)
    2./ Plaisir, la passion (Entreprise, secteur)
    Manque d'expérience et d'efficience.
    Mauvais côté de la relève : anciens sont jaloux.
    Ils vous traitent avec dédain. Stress et peur.
    Nos idées ont moins de poids sur les autres.
    Vie privée / Professionnel vie
    Difficultés lorsqu'on est intégré
    vie privée doit être préservée.
    vie pro = extension de la vie privée.
    Travailler seul au bureau sur un projet
    Création d'entreprise
    Education = route pour vie professionnelle?
    Concilier vie privée et vie publique/ être libre.


    Vraiment très théorique
    Peu de contacts avec les entreprises
    Manque d'information sur la vie active / postes / conditions de travail /comment réussir.
    Forums Grandes Ecoles = opportunités pour trouver des offres d'emplois et informations.
    Temps avant de se sentir intégrer
    3 mois
    Difficultés de la création
    Stages
    Créer leur fait peur
    Réaliser les tâches sans assistance
    Financer leur fait peur
    manque de responsabilités
    exploitation des stagiaire
    Stage de dernière année = opportunité pour intégrer l'entreprise.
    Attentes d'une entreprise selon les “jeunes”
    Emplois
    Motivation / Diplomes.
    Fidélité de quelques années.
    Entreprises attachent beaucoup d'importance aux diplômes et demande aux jeunes d'avoir de l'expérience professionnelle...ce qui est paradoxal.
    Freins à la motivation
    Postes recherchés / Entreprise
    Difficultés à établir un plan de carrière.
    Difficultés à définir un secteur intéressant.
    Salaire/ poste intéressant/ éthique/ une grande entreprise, avec prestige /3 ou 4 ans.

    Etude sur les jeunes et l'entreprise : Problématique


    Le sujet de recherche, Les Jeunes et L’Entreprise, traite de leurs rapports actuels. L’entreprise est l’avenir d’un jeune en Ecole de Commerce ou d'Ingénieurs. De même, les jeunes sont la relève des entreprises. Et pourtant, les deux n’entretiennent aucun contact.
    • D’où vient ce fossé entre les jeunes et l'entreprise? 
    • Quelles difficultés rencontrées à l'insertion dans la vie active ? 

    Il a été effectué des sondages et des interviews auprès d’employeurs, de jeunes salariés, de stagiaires, de jeunes en alternance, de jeunes créateurs d’entreprise, d’étudiants actuellement en classe préparatoire, ainsi qu’auprès de professeurs.
    • Qu’est-ce qu’un jeune adulte aujourd’hui ?
    • Quelles sont ses motivations, ses ambitions lors des choix pour ses projets professionnels ?
    • Quelles sont les attentes d’une entreprise concernant le jeune salarié?
    • Comment faire face au lien entre jeunesse et manque d’expérience professionnelle ?
    Cette recherche traite de la situation économique, du fossé existant entre l’Ecole et les entreprises, et celui existant entre l’idéalisation faite par les jeunes et la réalité qu’ils découvrent une fois en entreprise. De nos jours, la clé de réussite pour un jeune semble être de se concentrer sur l’IFI (Information / Formation / Intégration).

    Citation du jour (A.Schiffrin)

    "Notre rôle est d'être contre-cyclique. C'est précisément quand tout le monde est d'accord qu'il faut commencer à se poser des questions"

    Consulting & Management des Technologies _ Programme de la spécialisation (Master II)

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    Introduction

    Programme de 400 heures de formation d'expertise dispensé de début janvier à fin avril 2011.

    La période de mission en entreprise (6 mois en équivalent temps plein) va de début mai 2011 à fin octobre 2011. Les étudiants effectueront le premier semestre universitaire dans une université étrangère partenaire de l'ISC.

    La rentrée aura lieu à l'ISC Paris le lundi 3 janvier 2011.


    Module 1 : Cours Fondamentaux

    L'objectif du module est d'homogénéiser les connaissances et les compétences en fonction des parcours antérieurs dans des domaines fondamentaux du management et des TIC, appliqués au marketing.
    Stratégie Océan Bleu
    • Base de données
    • Initiation à l'algorithme et à la programmation
    • Négociation en environnement technologique

    Module 2 : TIC_ Outils au service de l'organisation

    L'objectif du module est de permettre à l'étudiant de cerner l'impact des choix techniques relatifs aux TIC sur les décisions de gestion et inversement d'appréhender les conséquences techniques des décisions de gestion.
    • Réseaux d'échange d'information Internet et création de site
    • Principes et architecture des sites dynamiques
    • Droit fondamentaux et spéciaux des TIC

    Module 3 : Organisation, management et TIC

    L'objectif du module est de permettre à l'étudiant de cerner l'impact des technologies sur le fonctionnement des organisations et la gestion de leurs évolutions.
    • Organisation des entreprises et TIC
    • Conduite des processus de changement dans les organisation
    • Organization & Management

    Module 4 : TIC et décisions dans les organisations

    L'objectif de ce module est de permettre à l'étudiant de saisir les aspects stratégiques de la direction des systèmes d'information.
    • Urbanisation des systèmes d'information
    • Systèmes d'information décisionnels
    • Intelligence économique  
    • Extraction de la connaissance

    Module 5 : Gestion de projet

    L'objectif de ce module est de traiter toutes les phases de la gestion de projet, depuis la proposition financière jusqu'à la réalisation.
    • Gestion de projet
    • Entrepreneuriat
    • Audit des organisations
    • International Consulting

    Module 6 : Compétences professionnelles

    L'objectif de ce module est de combiner théories et pratiques.
    • Sécurité des réseaux d'échange d'information
    • Stratégies mobile
    • Mission sur le Terrain